L'Hôpital réouvre ses portes { Ouvert à tous }

Messages : 24 Date d'inscription : 12/02/2011

Du changement. Voila ce que voulait Kazumi. La monotonie s’était trop installée dans sa vie et elle ne voulait plus ça. Facile à dire, moins facile à faire … Cependant, elle eut de la chance. Un jour qu’elle était dans la selle de repos de l’hôpital, elle entendit deux autres infirmières parler de « Fushigi Byouin ». Le nom l’interpela et elle tendit l’oreille, écoutant leur conversation l’air de rien. Elle comprit rapidement que c’était un hôpital psychiatrique et sa vieille obsession revint. Parfois, la jeune femme réagissait impulsivement et ce fut le cas pour cette fois-là. Quelques jours plus tard, elle se rendait à l’hôpital, bien décidée à se faire embaucher comme infirmière. C’était risqué, car elle ne savait pas du tout quel accueil on allait lui faire, mais qui ne tente rien n’a rien.

C’est ainsi qu’elle posa pour la première fois les pieds à Fushigi, un sac avec son dossier sur l’épaule et l’air un peu perdue. Le lieu était désert et elle avança dans la cour, peu rassurée. Ses bottes faisaient trop de bruit à son goût, elle avait l’impression de violer le calme et la sérénité de l’endroit. Le fait que l’hôpital soit entouré d’une forêt ne rendant l’atmosphère encore plus oppressante. Elle se hâta de se diriger vers le bâtiment, la tête rentrée dans les épaules.

Arrivée là, elle se détendit un peu. Certes, cela ne paraissait toujours pas accueillant, mais rien que la présence de la secrétaire rendait une humanité à la pièce. La jeune infirmière se dirigea vers la femme et lui demanda timidement où se trouvait le bureau du directeur. Ce n’était pas son genre d’être gênée, mais elle ne pouvait s’empêcher d’être impressionnée par l’endroit. Cela lui arrivait souvent lorsqu’elle allait dans un lieu inconnu. Heureusement, cette impression disparaissait rapidement. Son interlocutrice lui indiqua le chemin à suivre et Kazumi se dirigea vers l’escalier après avoir remercier la femme.

Elle monta à l’étage, les pensées un peu dans le vague. Etait-ce vraiment une bonne décision qu’elle prenait là ? Elle n’était pas habituée aux patients violents. Les crises de sa mère n’étaient rien par rapport à celles d’autres malades, elle avait lu assez d’articles et de livres dessus pour le savoir. Elle se retrouva devant le bureau du directeur. Kazumi se laissa une demi-seconde pour rassembler son courage et toqua à la porte.

Fondateur Messages : 229 Date d'inscription : 28/06/2009

Cela faisait une semaine déjà que mes parents n'étaient pas revenu. Une semaine que je m'occupais des entrées et sorties du personnels et patients. Je gérais tout ce qui se passe ici comme mon père aurait voulu surement. Je ne voulais pas trop prendre le contrôle en faite, je voulais surtout retrouver ma famille. Être de nouveau réunis. Mais apparemment cela était encore impossible, l'hôpital était calme et y avait de moins en moins de personnel. Je m'ennuyais de ces journées à l'intérieur de ce bâtiment. J'imagine déjà le retour de mes parents, mon père a vouloir violer des personnels et des patients, ma mère a vouloir le reprendre sans arrêt pour ne pas mettre en faillite son hôpital. Tout cela me fait rire en faite. Car c'était ça la vie avant leur départ. Aujourd'hui je me retrouves encore seul. Ce n'était pas très gai tout cela.

Je regardais par la fenêtre de l'hôpital ce qui se passe à l'extérieur. Est-ce qu'une limousine arrive? Est-ce que du nouveau personnel arrive ou part? Tant de questions juste en observant un paysage maussade. C'est déprimant tout ce calme, dire qu'on est dans un hôpital psychiatrique. On dirait mais vraiment mais vraiment pas. A croire que la vie ici à vite changer. Cela fait peur de voir cet endroit presque vide. Normalement ces brouillés de papier de clients et de personnels qui veulent aider l'hôpital et pour s'amuser. Des histoires ont fais qu'on a du le reconstruire et qu'on doit repartir de 0. C'est pathétique.

Une voix m'interpela dans mon bureau. Je pose les yeux vers mon bureau, enfin le bureau de mon père. Découvrant que ca venait du magnétophone ou la femme qui s'occupe de l'accueil, me dit qu'une nouvelle arrivée en infirmière vient d'arriver. Enfin un truc qui bouge mais est-ce que cela veut dire que d'autre vont arrivé et va faire tout bouger comme auparavant. J'aimerais tellement. Cela pourrait redonner vie au bâtiment et à mes parents. J'appuie sur le bouton de la boite qui sert à communiquer avec les gens qui travaille autour de moi et y répond.

« Faite la donc venir! Je suis disponible! »

Je m'assois correctement sur le fauteuil, attendant ton arrivée devant la porte du bureau. Je remet mes habits pour que je sois présentable. Deux toc m'interpela de nouveau, le bruit de la porte. Le signe que quelqu'un veut rentrer. Je regarde la pendule pour voir quel heure, il est exactement et combien de temps prendra cette entretien avec cette personne. Vue que je suis direct et froid. Cela va prendre aux moins trente minutes, si je prends plus c'est que cette personne est qualifier et qu'elle n'a pas peur d'avoir à faire à l'autorité.

« Entrez, Mademoiselle! »

Il ne faudra pas qu'elle me prend pour le Directeur, je la préviendrais que je suis le Sous-Directeur et que pendant son absence c'est moi qui prend en main l'hôpital. Cela me permettra de mettre les choses en clair. Mon père, ayant tout appris sur les entretien comme il fallait faire pour embaucher quelqu'un ici, voir si la personne est forte et n'a peur de rien. En même temps ici, c'est plutôt dangereux et cloque. Donc faudrait bien être comme mon père le dit si on ne veut pas se faire tuer ou se suicider. Enfin bref, faut je lui dise de s'asseoir. Sinon elle va passer sont temps à me perturber debout.

« Asseyez-vous je vous prie! »

Messages : 24 Date d'inscription : 12/02/2011

Motivée, motivée … Oh oui, il lui en fallait de la motivation. Elle entendit la voix de la personne qu’elle supposait être le directeur et poussa la porte. Elle sourit et inclina légèrement la tête en signe de salutation et referma la porte derrière elle. La jeune femme alla se placer devant le bureau. Derrière se trouvait un jeune homme, pas bien vieux et elle fut assez étonnée. A vrai dire, elle s’attendait à ce que le directeur soit une personne mature, c'est-à-dire facilement la quarantaine, voire même la cinquantaine. Cela la gênait un peu, car elle ne se sentait jamais vraiment à l’aise avec les gens qui était assez jeunes. Enfin, si elle ne se trompait pas, les apparences sont souvent trompeuses.

« Merci monsieur le directeur de bien vouloir me recevoir. »

Sa voix, claire et douce, était assurée et elle le regardait dans les yeux sans pour autant le défier. Elle préférait être franche dès le départ et montrer son caractère assez fort, que son peut-être futur employeur ne croit pas qu’elle était du genre à baisser la tête. Sinon, il allait vite se tromper. Kazumi partait du fait qu’être une femme n’était pas forcément valorisant dans ce genre de métier, les hommes ont tendance à avoir tellement de préjugés … A cette pensée, elle soupira intérieurement. Est-ce qu’un jour elle allait enfin faire confiance à quelqu’un ? Elle s’assit lorsqu’il le lui propose et posa son sac sur ses genoux. Elle l’ouvrit et en sortit son dossier qu’elle posa délicatement sur le bureau. Elle remit sagement ses mains sur ses cuisses et se mordilla un peu la lèvre avant de lui sortir le mini-laïus qu’elle avait préparé mentalement pendant le trajet.

« Comme vous pourrez le constater, j’ai obtenu mon diplôme sans difficulté. Cela ne fait pas longtemps que j’exerce mon métier, mais j’ai quand même l’habitude des … Cas extrêmes. Je suis compétente, efficace, rapide. J’ai déjà quitté mon travail, je suis disponible tout de suite. »

Cela agrémenté d’un sourire franc et c’était parfait, du moins à son goût. Restait plus qu’à savoir s’il allait apprécier ce côté arrogant et sûre d’elle que la jeune femme dégageait. Elle n’en était pas certaine, mais quelque chose dans l’attitude du jeune homme en face d’elle l’avait poussé à lui montrer qu’elle avait des nerfs d’acier et un bon mental. Enfin, c’était les compétences qu’elle demanderait si elle s’occupait d’un hôpital psychiatrique. Elle se laissa légèrement aller en arrière en croisant les jambes, tapotant ses doigts sur sa cuisse. Elle s’était habillée sobrement pour faire bonne impression … Et elle s’était attaché les cheveux pour s’empêcher de jouer avec, ce qui était un gros défaut. En effet, elle ne voulait pas montrer sa nervosité ou quoi que ce soit. Elle voulait être parfaite. Kazumi continuait de le regarder tranquillement avec un petit sourire, attendant sa réaction.

Fondateur Messages : 229 Date d'inscription : 28/06/2009

Le Directeur? Non je ne le suis pas encore malgré que je l'aurais aimé. Mais on va fermé les yeux dessus et faire comme si j'étais. Quoi que si mon père revient, elle va croire que je me suis foutu de sa gueule. Toute façon, il aurait surement dis de ne rien dire pour ne pas qu'elle baisse sa garde et soit plus à l'aise. Donc restons dans le même ton sans pour autant se croire supérieur et se la montrer très dur. Faut dur qu'en même temps, ce que recherche mon père est des personnes avec une bonne mentalité et force pour supporter ces gens là, en gros. Il en avait marre de voir toujours les même en train de craquer et de se suicider sur les toits ou dans les caves.

Je ne répondis pas à ce qu'elle venait de dire, malgré que c'est un signe de politesse. Il faut quand même pas trop se montrer sympathique pour qu'elle croit qu'elle va se la couler douce. Je pose mon regard sur le dossier qu'elle dépose sur la table, et le prend sans plus attendre. Je le feuillette pour voir son niveau, son tempérament et surtout est-ce qu'elle pourra survivre à ces gens sans la moindre difficulté. C'est vrai que mon père a tendance à engager par le physique au lit mais bon fallait que ca change. Je lis toujours du regard jusqu'au moment, ou tu me parles de toi. Je ferme alors le book en posant de nouveau mon regard vers toi.

Cas extrêmes? Non disons plutôt des malades avec une maladie incurable, ils vont devenir encore plus fou si on dit qu'ils sont ici parce qu'ils sont taré et qu'ils n'ont plus aucun espoir. Certain sont ici pour des meurtres et non une maladie. Donc voilà, fallait pas dire ce mots, pour ce qui est des compétences, ca peut aller, mais est-ce qu'elle va tenir le choc face à tout ça. Je me le demande, vue qu'ici ce n'est pas qu'un simple hôpital. Sinon mon père aurait vite fermer boutique. Il faut d'abord que je lui résume la situation et le but de l'hôpital pour ensuite décrire le bon état d'esprit et tout le tralalala habituel.

« D'abord, merci de vous être présenter. Nous recherchons particulièrement des femmes fortes qui ne baissent pas les bras et qui tiennent le coup. Car comme vous pouvez vous en doutez, cet hôpital fait rentrer des personnes atteintes de maladies très graves ou qui ont commis des délit tellement grave qu'on les envois ici. Cependant, il faut prendre en partie chaque personne et ne pas être effrayer ou faire comme s'il était au bord de la mort.. Car en partie se sont des humains, qui ont l'espoir d'un jour sortir d'ici. Alors il leur faut autant d'attention que de soutient possible! Pour vérifiez si vous êtes la personne que nous cherchons, vous allez passé à l'épreuve! Ceci nous montrera, si vous avez les capacités à endurer le choc des patients! »

Je crois que j'ai tout résumé, j'espère que j'étais clair. Après l'épreuve, je choisirais un patient qui est particulier. Parce qu'ici faut toujours envisager le plus dur pour après se dire qu'on peut faire le reste. Si on donne quelqu'un qui n'a pas beaucoup d'handicap cela va lui sembler plus facile et elle va moins être sur ses gardes que d'habitude. Mais si elle se sent d'attaque et prête ca devrait aller. Faut être surtout motivé pour s'occuper des personnes comme ça. Mais on verra bien ce que ca donne.

Messages : 24 Date d'inscription : 12/02/2011

La jeune femme écouta attentivement ce qu’il disait. Bien entendu, elle pensait pouvoir correspondre à la description qu’il faisait de l’employée idéale. Certes, ce n’était pas forcément son caractère naturel, mais c’était si simple de se forcer pour être ce que l’on n’est pas forcément tous les jours … En effet, parfois elle pouvait correspondre exactement sans problème et des fois, pas du tout. Cela dépendait totalement de son humeur. Bref. Elle afficha un sourire des plus aimables et plissa légèrement les yeux. Elle avait l’air d’un chat prêt à sauter sur sa proie. Cela pouvait passer pour hypocrite, mais ce ne l’était pas. C’était sa tête habituelle lorsqu’elle était concentrée et qu’elle réfléchissait. Bizarre, certes. Elle se redressa légèrement.

« Je pense pouvoir faire l’affaire. Je comprends parfaitement que les patients doivent être traités comme des êtres humains, car c’est ce qu’ils sont. »

Elle avait parlé de cas spéciaux, mais ne les considérait pas moins que comme des compatriotes. Déjà, elle se sentait plus proche d’eux que la moyenne, à cause de son passé. Ensuite, elle avait beau ne pas aimer grandement les gens, les personnes dont elle avait dû s’occuper et qui parfois étaient atteint de maladies l’avaient toujours plus touchée que les êtres normaux, allez savoir pourquoi. Elle avait pu paraitre dure dans ses paroles, mais ce n’était qu’une impression. Beaucoup de choses chez elle pouvait être mal interprété et passé facilement pour de la condescendance ou du narcissisme. Mais Kazumi n’en restait pas moins une jeune femme au cœur ouvert.

« Je ferais mon possible pour les soutenir et les aider à affronter leur vie ici. Ne croyez pas que je les traiterais comme des condamnés à mort. »

Certes, elle n’était pas spécialement douée avec les mots, mais elle pensait pouvoir tenir un rôle de soutien sans trop de problème. Le seul obstacle qu’elle risquait de rencontrer c’était la limite où elle devait s’arrêter. Il n’était pas facile de la déstabiliser, elle voyait assez bien les menteurs et les manipulateurs, mais elle avait lu que certains malades étaient tellement dans leurs délires qu’il était parfois très difficile de différencier le faux du vrai dans leurs dires. De toute façon, ces choses là s’apprennent sur le terrain. C’est pour cela que son regard s’illumina quelque peu lorsqu’il lui parla d’une épreuve. Prouver ses capacités était quelque chose qu’elle aimait faire, son âme de battante prenait alors le dessus. Mais elle pensait bien que cela n’allait pas être facile et qu’elle allait devoir mobiliser toute son attention et sa prudence. Enfin, ce sera pareil pour les prochains mois qu’elle passera ici si elle est prise, mais la jeune femme pensait qu’elle acquerrait certains réflexes avec le temps.

« Je suis prête. »

Mensonge. Peut-on vraiment être prêt devant l’inconnu ?

Messages : 29 Date d'inscription : 15/02/2011

Ces nuits d'insomnies a regarder par la fenêtre, l'instinct voulant le pousser à s'échapper de cet endroit au plus vite. Mais voilà en fait que la sécurité ici était plutôt coriace... Rien à faire. La frustration l'amenait à des idées aberrantes et totalement absurdes; une menace de meurtre? Pas nouveau, il l'avait déjà fais trios fois ici... Mettre le feu? Trop de petit niveau, c'était pour les amateurs. Alors, pourquoi pas un suicide collectif ou tout simplement un suicide? Mettre sa vie en danger, voilà ce que faisait si bien ce cher Sakuya. Mais, non il ne voulait pas. Soupirant d'exaspération, il vint à la conclusion qu'il devrait refaire une tentative de meurtre, s'en prendre à quelqu'un du personnel cette fois-ci? Comme un infirmier ou un infirmière? Ou bien, encore mieux, le Directeur lui même? Non... le fils du Directeur? C'étaient toutes de très bonnes idées en effet. Lorsque l'envie deviens trop forte, lorsque l'humain perds la raison, il deviens fou. Fou, comme lui. Il ne se sentait pas à sa place ici. Il était un animal, un mammifère, un carnivore, un être vivant à l'instinct de survie poussé et qui devait respirer la liberté. Tout le monde voulait le tuer. Il le savait. Enfin, c'est ce qu'il se mettait à croire lorsque Takahashi se sentait attaqué personnellement. Le privé de cette liberté qui était sa vie n'était rien d'autre qu'une attaque, qu'une menace, une tentation à la violence en quelque sorte. Comme s'il allait se priver de cette belle opportunité que lui était offerte de tuer pour vivre!

Les couloirs étaient vides, silencieux. Un craquement, un souffle, un vague souvenir de solitude apaisant cicatrices et souffrances. Sa propre personne marchant à pied lourds et lents sur le sol de béton, sa main droite longeant le mur de brique, traçant les marques de ses doigts dans la crasse imaginaire du monde dans lequel il était toujours en train de déformer. La triste réalité corrompu par des âmes trop sales... Surveillant les autres du coin de l'œil, prêt à toutes confrontations quelconques. Muet, il continua son chemin jusqu'à ce qu'il croise le doux son d'une voix féminine, suivis d'une voix plus grave, d'un homme qui lui sembla plutôt familier...La conversation lui sembla plutôt inintéressante pour le moment. Il préféras n'écouter que les ondes sonores pour le moment. Le seul mot qu'il pu déceler fut le mot patient . Soudain, se sentant légèrement concerner, il fronça les sourcils. Sakuya tâta ses poches, un rictus de mauvaises intention lui déforma alors le visage. Un canif.... Quelle retrouvailles...!

Son cœur se mit à s'exciter de lui-même, son sang ne faisant qu'un tour, il échappa un petit rire bien discret. Une expression neutre revint alors sur son visage, remplaçant celui du fou par celui du froid et de l'inébranlable Sakuya. Un coup de pied suffit à ouvrir la porte sans toucher la poignée de porte, un coup assez fort la faisant craquer. Tel un sauvage, il agrippa les cheveux de la jeune demoiselle, la forçant à se rapprocher de lui, déposant la lame de son arme sur sa carotide. Des yeux noirs de haine pu se voir dans ses prunelles. Ça commençait à bien faire, ce qui stagnait l'énervait et voilà qu'il voulait menacer pour regagner sa liberté. Dans sa tête, cela fonctionnait ainsi.

« Bien le bonjour Monsieur Tanaka. » Fit-il dans sa voix sec et froide « Plait-il d'avoir une sérieuse discussion avec vous? Maintenant. »

Ajouta le jeune homme en appuyant bien fermement sur le maintenant. Il n'y avait pas de choix à faire. C'était maintenant qu'il allait avoir une joli discussion avec lui ou c'était la fille qui passerait avant lui... Légèrement brusque comme entrée? Et alors, c'était Sakuya Takahashi, et tout lui était permis c'est tout.

Fondateur Messages : 229 Date d'inscription : 28/06/2009

Elle semble être la personne qui faut mais se dire être prête alors que voilà on ne l'ai pas vue que l'inconnu nous est justement inconnu. Mais bon tout le monde fait cette erreur et moi en premier mais personne ne peut être honnête dans l'entretien vue qu'on veut tous travailler. Je ne vais pas la recaler sur ça quand même ca serait mal honnête pour ce qui est du patient il nous faudrait quelqu'un de disponible. Le petit nain attend Sakuya lui pourra faire l'affaire, il faut d'abord qu'on appelle mais vue comment il est, il est sur qu'il va venir par lui même il en faut peu pour me voir, depuis que je réussis à calmer ses crises. Bref faudrait qu'il bouge son cul pour venir.

Je feuilette le document pendant un moment jusqu'au moment ou le nain arriva pour me demander de venir. Il se prend toujours pour le chef ici. Faudra que je pense à dire à mon père qu'il faut qu'on règle ce soucie car ca ne peut plus durée dans cet hôpital. Je me tourne vers lui, en l'écoutant ce qui me rassure que la politesse fait toujours partit de son vocabulaire pas comme certain d'ailleurs un certain dossier de patient m'est arrivé celui de Keijo le petit frère de Ryu. Tient donc on les a enfin retrouver. Ca fait plaisir faudra que je m'entretiens ici avec lui ca sentance va être douloureuse mais faut bien se faire respecter ici.

« Bonjour Sakuya! Tu ne peux pas attendre nous sommes en entretien! D'ailleurs j'aurais besoin de toi. »

Un sourire sadique sortit de mes lèvres, j'espèrais que celui ci soit des plus machiavélique avec elle pour lui montrer la dure réalité d'un centre psychiatrique. Je sais que ce n'est pas bien agréable, mais faut bien qu'elle soit habituer au pire et vue qu'il y a que moi qui peut calmer ses crises ca va être facile de la noter. Son comportement montrera si je la retiens ou pas. Vue que Sakuya savait comprendre mon regard et ce sourire il saurait forcément de quoi je parle. Je m'avance près de lui pour une fois le signe donner, rajouter une petite fin à ma phrase.

« Ensuite je serais tout à toi! »

Messages : 24 Date d'inscription : 12/02/2011

Peut-être avait elle fait trop preuve de confiance et que le monsieur en face d’elle allait penser qu’elle n’était pas prête car trop sûre d’elle. Kazumi fit une légère grimace à cette pensée. Il était faux de dire qu’elle ne croyait pas en elle … Mais bon, tout ceci était un peu compliqué. En fait, il faut dire qu’elle n’avait absolument pas l’habitude des entretiens d’embauches, et donc ne savait pas vraiment quelle attitude adoptée. Après sa dernière phrase, un silence régna dans la pièce, le directeur lisant son dossier. Elle savait qu’elle n’avait pas de soucis à se faire à ce niveau-là. Tout était en règle et le passé psychiatrique de sa mère ne s’y trouvait pas. De plus, si par le plus grand des hasards l’homme venait à apprendre où se trouvait actuellement la génitrice de la jeune femme, il ne pourrait sûrement pas faire de lien entre les deux, vu qu’elles n’avaient pas le même nom. Pour Kazumi, sa mère était un problème et elle ne voulait absolument pas que quiconque soit au courant, du moins, au début.

Brefouille. En attendant qu’il se passe quelque chose, elle observait ses ongles. C’est dingue comment cette partie du corps peut devenir d’un coup très intéressante … Non sincèrement, pourquoi tout le monde regarde ses ongles ou ses pieds dès qu’il n’y a rien à faire ? Elle releva la tête et regarda le directeur en tapotant sur sa cuisse. Certes, l’attente paraissait plus longe qu’elle ne l’était réellement. En fait, elle stressait. Bah oui, ce boulot lui était vital. Sinon, elle ne savait pas trop ce qu’elle ferait … Sûrement elle ira se trainer à genoux devant son ancien employeur pour qu’il la reprenne. Mais vu sa fierté, ce serait étonnant …

Soudain, elle entendit un bruit venant de derrière elle et tourna vivement la tête. Elle n’eut pas le temps de réagir ensuite. Elle se retrouva collée à un homme, qui la tirait par les cheveux et qui lui avait posé une lame sous le menton. Super … Kazumi sentit qu’elle commençait à paniquer et ferma les yeux, se calmant. Quand elle rouvrit les yeux, elle semblait parfaitement sereine alors qu’elle tremblait de peur intérieurement. Mais c’était ça que de passer une partie de sa vie à se cacher derrière un faux sourire. M’enfin, cela ne lui disait pas ce qu’elle devait faire pour éviter de se faire égorger. Elle vit le sourire de l’homme qui l’avait si aimablement accueillit et comprit que ce devait faire parti d’une sorte de test, enfin, celui dont il lui avait parlé. C’était ce qu’elle espérait. Elle évita d’être sarcastique, car ça n’aura rien arrangé et s’adressa d’une voix douce au jeune homme se trouvant derrière elle :

« Dis … Pourrais tu me lâcher un petit peu, s’il te plait ? »

Allait-elle finir avec un couteau dans la gorge pour son audace ?